Députée de la deuxième circonscription de Haute-Savoie
http://frederiquelardet.fr/category/grand-debat-national/
Les français bénéficient de prestations sociales importantes
Le taux important des dépenses reflète un niveau élevé de prestations sociales (assurance maladie, chômage et retraite) financées par des contributions (cotisations sociales, CSG).
C’est le choix fait par la France en 1945 avec la création de la sécurité sociale.
D’autres pays ont fait le choix d’avoir un système d’assurance maladie ou de retraite public moins généreux ; leurs citoyens reçoivent moins de prestations et paient donc moins d’impôts, de cotisations ou de taxes ; en contrepartie, ils recourent pour leur couverture maladie ou pour leur retraite à des systèmes d’assurance privée auxquels ils cotisent par ailleurs.
En matière de retraites, la France a choisi un système par répartition (chaque personne qui travaille paye sur son salaire de quoi financer les pensions des retraités actuels) plutôt que par capitalisation. Par ailleurs, l’âge moyen de départ en retraite est inférieur à celui des autres pays comparables.
Le poids des impôts et des cotisations sociales est un enjeu pour la compétitivité de l’économie française
Le niveau du coût du travail, notamment en raison des cotisations sociales, est plus élevé en France que dans de nombreux autres pays développés (fin 2018, le coût moyen de l’heure de travail dans l’industrie et les services marchands est de 38,3€ en France contre 36,6€ en Allemagne, 28,1€ en Espagne et 25,6€ au Royaume Uni).
Cela pèse sur l’emploi en France et sur la compétitivité des entreprises, c’est-à-dire sur leur capacité à gagner des parts de marché et de nouveaux clients, car le coût d’un salarié est plus cher qu’ailleurs. De même, la fiscalité des entreprises françaises est aujourd’hui supérieure à celle de leurs concurrentes étrangères.
Les enjeux du débat
(...)
Encourager le travail :
- baisse des cotisations payées par les actifs,
- exonération de cotisations salariales et d’impôt sur le revenu pour les heures supplémentaires,
- hausse de la prime d’activité
Encourager l’investissement en France et réduire le chômage
Baisser le taux d’impôt sur les sociétés à 25% (soit la moyenne des pays européens comparables) pour toutes les entreprises en 2022 ;
Rendre la fiscalité du capital comparable à celle des autres pays européens pour stimuler l’investissement, y compris en supprimant l’ISF sur les actifs non immobiliers.
Tenir les engagements en matière de défense, de police et de justice et d’aide à nos concitoyens les plus vulnérables (revalorisation du minimum vieillesse, de l’allocation aux adultes handicapés.
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