Les bars, hôtels et restaurants sont fermés.
Les salariés sont placés en chômage partiel et continuent d'accumuler des congés payés à raison de 2,5 jours par mois.
Le stock devient ainsi très important depuis le premier confinement. Et il ne cesse d'augmenter avec leur deuxième fermeture imposée.
Si l'on interroge les patrons ou les DRH, leurs questions portent sur :
- la provision des congés payés,
- le paiement du solde des congés payés non pris,
- mettre en congés payés les salariés quand leur établissement rouvrira mais embaucher pour assurer leur activité
- mettre en congés payés maintenant mais ne plus bénéficier de l'exonération des charges sociales liée à l'activité partielle.
Certaines évaluations chiffrent le montant de ces congés payés à 150 millions d'euros sur l'année, voir le double.
Les patrons des établissements affirment qu'il leur sera impossible de payer la note le moment venu.
Une aide exceptionnelle
Aujourd'hui, la facture devient très lourde pour les professionnels HCR et le gouvernement serait prêt à prendre en charge partiellement le coût de ces congés en modifiant les règles de calcul de la prise en charge du chômage partiel par l'État.
Qui serait concerné :
Le secteur de l'hôtellerie, des cafés et de la restauration.
L'aide se cumule aux autres aides
Les gérants du secteur qui ont trouvé un autre travail du fait de la crise du Covid pourront bénéficier de l'accès au fonds de solidarité pour leur entreprise.
Le plafond d'indemnisation pour les entreprises restant fermées va également être porté à 200.000 euros par mois.
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